L'Association royale des meuniers belges (ARMB) observe les rapports publics sur la hausse des prix du blé. L'explication de la hausse réside dans une combinaison unique de circonstances différentes.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) explique la hausse des prix du blé par une détérioration des perspectives de production dans plusieurs grands producteurs de blé comme la France ou la Fédération de Russie.
Les conditions météorologiques extrêmes de cet été ont étalé la récolte de blé sur les mois de juillet et août. La mauvaise récolte est comparable à celle de l'été 2016.
Il est important que les obligations légales concernant la sécurité alimentaire et la qualité de la farine pour les produits de boulangerie puissent toujours être garanties. En raison de la mauvaise récolte, on estime que dans certaines provinces belges telles que Namur ou Liège, il n'y a pas de blé pouvant répondre aux exigences de blé panifiable.
Il est donc difficile de se procurer du blé de bonne qualité près de chez nous. Dans le Nord de la France et en Allemagne, l'ARMB n'observe pas non plus une récolte de qualité comme les années précédentes.
Depuis août 2020, les prix officiels du blé ont augmenté d'environ 30 % (voir le graphique de la Commission européenne en annexe). En outre, les moulins constatent de augmentations d’autres dépenses, notamment dans le domaine de l'emballage et de la logistique, conformément à d'autres rapports.